Scribe to be written in French, dictates UCCS

2 April 2019

Sue Flay

[email protected]

    UCCS decided that the Scribe will forbid all articles from being written in English after the April 2 issue. Since its conception in 1966, The Scribe has been written entirely in English so as to keep its readers — largely English-speaking — up-to-date on current events.

    This decision has been made in response to a decrease in student involvement in second-language programs across the nation and at UCCS. UCCS’ Department of Languages and Cultures provides Spanish as its sole major, offering minors in American Sign Language, French, German and Japanese in addition to Spanish. French will be instituted as the official language of UCCS to strengthen the movement away from English.

    Contre le souhait des autres facultés du système d’University of Colorado, saisit l’opportunité de rayonner par rapport aux universités américaines dominantes, disant qu’il est temps de faire marcher les roues du progrès et d’améliorer son éducation.

    En réponse à ce changement important, James Moultrie, étudiant d’anthropologie dans sa troisième année à UCCS, dit que l’administration “est complètement folle. “Ouais c’est nul, dit-il. L’anglais a longtemps fait preuve de son importance globale.”

    Moultrie a grandi sous l’influence d’une famille écossaise et française. Il se considère comme bilingue en anglais et en français.

    Il concède, pourtant, après avoir réfléchi à la question. “Il est question aussi de la compétence des Américains,” dit-il dans un courriel. “Aux Etats-Unis, on trouve de moins en moins des gens qui peuvent parler une deuxième ou une troisième langue. On a tendance aujourd’hui à ne pas s’efforcer.”

    Ancien enseignant d’informatique Alex DeCouilles était d’accord avec Moultrie, nous rapportant à sa recherche Wikipédiesque sur le déclin du français en Amérique du Nord, aujourd’hui restreint aux provinces de l’est du Canada comme le Québec. DeCouilles est actuellement dans sa première année d’études en animation et en japonais.

    “Je pense qu’il est important que l’on quitte notre zone de confort et que l’on s’ouvre au monde, comme ils l’ont fait initialement lorsqu’ils ont découvert l’Amérique,” dit DeCouilles. “On voit dans les cours de japonais ici de nombreux étudiants évitant le stresse et le travail et tout ça.”

    Quant aux autres études offertes par UCCS, quelques uns se sentent oubliés par notre magnifique journal. Sophia Ghosh est sophomore à UCCS et nous a exprimé ses sentiments d’étudiante en biologie. “Je sais pas… il semblerait que vous ne sachiez même pas ce que les gens veulent,” dit-elle.

    D’après elle, il s’agit d’une mauvaise décision prise sans réfléchir aux éventuelles conséquences. De surcroît, Ghosh critique le fait que la décision a été prise à l’insu de nombreux étudiants. “On nous en a rien dit, et de plus on n’a pas du tout demandé si ce serait une bonne idée pour l’uni.”

    Elle a continué à critiquer The Scribe, disant, “Vous dirigez ce journal, mais c’est pas le vôtre, c’est le nôtre. On s’en fout en fait de votre journal de merde.” Elle est ensuite partie en colère.

    En effet, la mise en place de ce changement soudain s’est effectuée en seulement deux jours.

    The Scribe justifie son choix. Paula Hardy, ancienne rédactrice chez The Scribe et ancienne étudiante d’UCCS, avait déjà proposé l’idée de changer de langue il y a deux ans. D’après elle, UCCS devrait faire partie de 54 membres officiels de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), bien que ce ne soit pas une nation.

    “En tant qu’université, dit-elle, c’est à nous d’explorer les frontières et de détruire les limites.” Elle a posé cette question: qu’est-ce que l’on peut faire pour étendre notre portée?     

    Certains comme Moultrie ne sont pas sûr de la viabilité de ce changement. “Non, je prévois un gros échec de votre part dans moins d’un an.”

    D’ici 2025, UCCS compte enseigner uniquement en français, d’après une source anonyme. L’anglais reste toutefois la langue dominante en Amérique du Nord.